Le SNES-FSU, avec le SNEP-FSU, la CGT, SUD, FO, appelle à la grève mardi 2 avril, pour l’abandon des mesures « choc des savoirs », pour exiger une revalorisation salariale sans contreparties, pour des moyens pour l’École publique.
Le SNES-FSU hors de France appelle à se mobiliser aussi dans le réseau AEFE, sur ces revendications nationales qui nous concernent directement, et sur les revendications spécifiques à l’AEFE.
Les outils pour mobiliser
- Visuels, vidéos, appel du Congrès national du SNES-FSU : En grève le 2 avril !
- Communiqué intersyndical (FSU, CGT, SUD, FO) : En grève le 2 avril, Non au « choc des savoirs », Oui au choc des salaires et des moyens pour l’École publique !
À l’AEFE aussi
Aux revendications nationales, qui nous concernent directement, s’ajoutent des mots d’ordre propres à l’AEFE : la transposition des indemnités statutaires à ce jour non versées (prime d’attractivité « Grenelle », indemnités des CPE et PSy-EN), les dossiers ISVL / ICCVL et avantage familial, les salaires des personnels de droit local.
Ces revendications, déjà portées lors des grèves des 1er février, 6 février, 19 mars, sont rappelées dans notre préavis déposé auprès de l’AEFE :
À l’AEFE, le blocage budgétaire de l’application stricte de l’ensemble des indemnités statutaires des personnels détachés ne peut plus durer. Depuis la rentrée 2023, les personnels en font à nouveau les frais avec les nouvelles mesures indemnitaires dont ils sont exclus ! Cette différence de traitement entre titulaires de l’Éducation nationale est incompréhensible et inacceptable, le manque à gagner pour les agents du réseau s’accroît régulièrement, ce qui pèse aussi sur l’attractivité.
La mobilisation du 2 avril sera aussi l’occasion de redire notre demande d’une réforme de l’avantage familial des personnels résidents et détachés 3. En l’attente, rien n’est réglé ! Le projet annoncé de la réforme de l’ISVL / ICCVL, quant à lui, viendra en l’état pénaliser de nombreuses zones, ce qui n’est pas acceptable. Dans les deux cas, les solutions avancées ne nous conviennent absolument pas.
À cela s’ajoutent, pour les personnels de droit local, les revendications de revalorisation des grilles salariales et de paiement de l’ISAE, comme la généralisation de l’ISOE.