Le 15 septembre 2016, le secteur HDF s’est entretenu avec le directeur de l’Agence, le secrétaire général, le directeur adjoint, et le DRH par intérim.
Nous avons abordé les questions budgétaires : dotation du MAEDI, plafond d’emplois... Dans le contexte de multiplications des risques, l’impératif de sécurisation des établissements justifie une dotation supplémentaire, prise sur la totalité des 62M d’euros annoncés par le Ministre. Mais la sécurité n’est pas seulement une question de travaux, c’est aussi une culture de la précaution et du risque qu’il convient de diffuser.
Nous avons ensuite fait le point sur le problème des détachements refusés soit en renouvellement (uniquement dans le 1er degré), soit en première occurrence. L’impact sur le réseau est quantitativement limité, mais individuellement très problématique (dans le 2d degré, 2 refus de détachement pour des ex recrutés locaux ayant un conjoint dans le pays). Plus encore, ce sujet a créé une inutile anxiété parmi les personnels. Il sera abordé lors de la prochaine rencontre des deux ministres des Affaires étrangères et de l’Education nationale. Nous avons rappelé notre opposition à toute tentative de mobilité imposée aux résidents et l’ensemble de nos multiples interventions, y compris au niveau du MEN.
Sur l’avantage familial, l’Agence annonce d’emblée que la situation pour l’année scolaire qui commence sera plus claire que pour celle qui s’est achevée : les textes sont parus à temps. Nous revenons sur notre conception de l’avantage familial comme véritable prestation familiale qui ne se limite pas à des frais de scolarité. Par ailleurs, nous dénonçons des situations impossibles dues au décalage conséquent des années écoulées (entre la rentrée et la publication de l’arrêté d’une part, la publication de l’arrêté et sa mise en pratique d’autre part).
Enfin, sur le fonctionnement de l’AEFE, nous alertons le directeur sur les dérives locales constatées ça et là : des proviseurs sont tentés par l’autocratie, d’autres (ou les mêmes !) s’affranchissent des règles et des textes de l’Agence pour recruter qui bon leur semble, d’autres encore s’en prennent personnellement aux personnels, exercent des pressions, jouent les uns contre les autres et créent des tensions délétères. Cela doit cesser !
Le fonctionnement de la Centrale peut aussi gagner en efficience ; il est nécessaire de mieux assurer la continuité de l’administration de l’établissement public. Il faut plus de méthode dans le dialogue, plus de rigueur dans le cadrage et la prise en compte d’un dialogue social renforcé, à tous les niveaux.