Le SNES-FSU a dénoncé dès qu’il en a eu connaissance l’insuffisance du projet de budget 2018 (dotation de l’Etat à l’établissement public AEFE), ainsi que la scandaleuse annulation de crédit, à hauteur de 33 millions d’euros, portant sur le budget 2017 en cours. Le plan d’économies de l’Agence ne s’est pas fait attendre, avec sa litanie de mauvaise nouvelles (voir notre article).
Nous avons immédiatement multiplié les réactions auprès de la presse, alerté par courrier au Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, l’ensemble des parlementaires des Français hors de France, ainsi que tous les groupes parlementaires.
La FSU est en outre à l’initiative d’un communiqué de presse commun rassemblant les organisations syndicales représentatives de l’AEFE (SNES-FSU, SNUipp-FSU, UNSA-Education),le Sgen-CFDT et Français du Monde-ADFE, qui expriment leur vive inquiétude quant à l’avenir du réseau d’enseignement français à l’étranger. .
Le 21 novembre, au Comité technique (la FSU y a 4/5 sièges), l’administration a présenté les fermetures anticipées de postes d’expatriés administratifs et EEMCP2 pour le second degré, tout comme de résidents, dont l’extinction prématurée des résidentialisations sur rompu de temps partiel et des supports de résidents non pourvus. [ Voir la déclaration de la FSU à l’ouverture du Comité technique ]
Les 22 et 23 novembre, lors du Comité technique ministériel du MEAE, la FSU s’est adressée au Ministre J.Y. Le Drian pour dénoncer l’annulation de crédit infligée à l’AEFE et lui rappeler notre appel à la grève le 27 novembre.
Le 27 novembre, le Conseil d’administration (la FSU y a 4/5 sièges) se prononce sur le budget de l’AEFE. Le SNES HDF et les syndicats de la FSU remettent au Président du Conseil d’administration les motions adoptées par les Conseils d’établissement et déclarations liminaires.
Dès le 20 novembre, le SNES-FSU et les autres organisations de la FSU déposaient un préavis de grève pour le 27 novembre. Car c’est bien au Conseil d’administration que le budget de l’AEFE pour 2018 est présenté, avec toutes ses conséquences à court, mais aussi à long terme. Le fonctionnement même de l’établissement public, sa capacité à remplir ses missions et à garantir la situation de ses personnels sont aujourd’hui menacés.
C’est un coup inédit porté à l’établissement public. D’autres modèles existent et nous en connaissons tous les travers, nous n’en voulons pas, car ils sont dévastateurs pour les droits des personnels, pour les conditions d’exercice et pour l’Éducation !
Il n’y a pas d’alternative, une mobilisation massive, à la hauteur des enjeux, doit avoir lieu dans l’ensemble du réseau.
Sur le terrain, les sections SNES se mobilisent, voir l’article.
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