Quelles sont les nouvelles dates pour ce recrutement ?
- 15 octobre 2025 : publication des postes
- octobre-novembre 2025 : envoi des candidatures
- 10 ou 11 décembre 2025 : tenue de la CCPL
(source AEFE)
La publication des postes en octobre 2025
L’an dernier, l’AEFE avait unilatéralement décidé de ne plus publier “susceptibles d’être vacants” les postes des collègues indiquant une possibilité de départ en cours de contrat. L’argument de l’AEFE est que les personnels s’engagent pour trois ans et ne peuvent pas obtenir de nouveau détachement en cours de contrat (sauf pour suivi de conjoint).
La FSU a dénoncé cette décision de l’AEFE, qui confine au déni, car les collègues peuvent tout à fait faire une demande de réintégration conditionnelle, de poste spécifique, en COM, en école européenne, passer un concours, etc. Cela risquait de mettre les CCPL en grande difficulté car, faute de poste susceptible d’être vacant, elles n’auraient pas constitué un vivier de candidates et ne pourraient pas pourvoir les postes en mars-avril lorsqu’ils se découvrent. De plus, par un effet d’aubaine pour l’AEFE sous contrainte budgétaire, le risque est grand que les postes gelés soient supprimés.
Pour la rentrée 2026, l’AEFE a entendu l’alerte de la FSU et est revenue sur sa position : tout poste dont le titulaire indiquera une possibilité de départ sera publié susceptible d’être vacant.
Pourquoi l’AEFE a-t-elle voulu ce nouveau calendrier ?
Le but est de demander et d’obtenir les détachements plus tôt dans l’année de la part des IA-DASEN pour le 1er degré (avant les partenaires). Pour le second degré, cela ne change rien : le 29e rectorat accorde automatiquement à l’AEFE les détachements demandés avant le 31 mars.
Pour la FSU, cette modification n’est qu’un nouveau recul de la part de l’Agence. Le MEN impose ses mesures, comme le bornage que nous continuons à combattre, sans aucune contrepartie. Pour information, la FSU a été seule à voter contre le changement de calendrier lors du CSA de décembre 2024.
Pourquoi la FSU est-elle opposée à ce calendrier ?
– parce qu’il oblige les personnels en poste à déclarer dès avril de l’année N-1 leur perspective de départ à la rentrée de l’année N, comme on l’a vu en avril 2025.
– parce qu’il réduit les possibilités de suivi de conjointe pour les candidates dont le-la conjointe obtient un poste de détachée encadrante ou formateurtrice, ou de fonctionnaire du MEAE : le résultat de ces affectations est en mars, les CCPL seront passées depuis 4 mois.
– parce que si on est recruté sur un poste de détachée enseignante entre décembre et février, la candidature à un poste de formateurtrice devient irrecevable pour le recrutement fin février. Ce calendrier supprime donc la possibilité d’être recruté ?e sur un poste de détachée enseignante si on veut candidater sur un poste de formateurtrice.
– parce qu’il va placer les établissements en difficulté en mars : c’est toujours à ce moment-là que les enseignantes connaîtront le résultat de leur réintégration conditionnelle, de leur candidature sur poste spécifique ou en collectivité d’outre-mer, de leur réussite à un concours, etc. Or les viviers de candidates auront été bien entamés voire épuisés depuis les CCPL de décembre.
Voir notre intervention lors du CSA de décembre 2024, où la FSU a été seule à voter contre le changement de calendrier.
Pour en savoir plus sur le recrutement des détachés sur mission d’enseignement et d’éducation à l’AEFE :
lire notre article “Candidater à un poste de détaché à l’AEFE : le classement en CCPL”.