Le 1er juillet 2015 s’est tenue la CCP bilan au siège parisien de la MLF.
La direction a fait, en toute transparence, un bilan du recrutement pour la rentrée 2015.
Pour le second degré
Réseau MLF : une dizaine de recrutements mais aussi une dizaine de postes proposés supprimés pour des raisons diverses (suppressions du supports liés à des besoins moindres, réintégrations conditionnelles non réalisées, désistement tardif, solution locale alors proposée…) à Al Khobar, Bahreïn, Alexandrie, Las Palmas, Tenerife et au Liban.
Réseau OSUI : 4 recrutements et 4 postes proposés supprimés pour les mêmes raisons à Agadir et Casablanca.
Réseau des écoles d’entreprises : une douzaine de recrutements et 3 postes supprimés à Curitiba, Wuhan et Stavanger. Les structures de ces écoles évoluent d’une année à l’autre en fonction du développement de l’entreprise et/ou du contexte géopolitique. Pour le dernier poste en Norvège, aucun candidat, certifié en anglais, ne correspondait au profil de « native speaker ». Le SNES avait cependant alerté en début d’année la MLF sur ce profil très rare. Une solution locale a été trouvée.
Parmi ces recrutements, plusieurs ne sont pas encore confirmés définitivement car les enseignants sont toujours dans l’attente de leur arrêté de détachement.
Des échanges sur la politique bureaucratique du MEN relative au détachement ont eu lieu.
La note de service de janvier 2015 (détachements hors AEFE) telle que rédigée manque de souplesse et devra l’an prochain être complètement revue afin de s’adapter à la spécificité du réseau MLF et notamment celui des écoles d’entreprises. En effet, la date butoir du 31 mars pour les demandes de détachement n’est pas toujours adaptée au calendrier des écoles d’entreprises où des retards fréquents dans la transmission des conventions « école d’entreprise / MLF » (document essentiel avec le contrat pour lancer la procédure de détachement) sont préjudiciables aux enseignants.
Le SNES a dénoncé le double discours du MEN qui promeut, lors des 25 ans de l’AEFE par exemple, le développement de l’enseignement à l’étranger mais qui au final bloque un certain nombre de détachements en appliquant quasiment à la lettre une note de service rédigée (2015-010 du 16-01-2015), de plus, sans concertation avec les organisations syndicales et publiée après le mouvement inter-académique.
Dans le cadre de cette CCP, le SNES-FSU a également demandé un point sur la situation au Grand Lycée franco libanais, à Beyrouth. La MLF confirme un blocage avec les parents d’élèves, qui rejettent la proposition d’augmentation annuelle de frais d’écolage. Des réunions ont lieu et la situation devra évoluer. Pour la Mission laïque, il est un seuil en dessous duquel ils ne céderont pas.
Nous avons rappelé que des augmentations mécaniques étaient inévitables, ne serait-ce que pour la couverture du GVT (glissement vieillesse technicité), ou de marges pour des perspectives salariales pour les contractuels de droit local. Une situation de blocage qui conduirait à des réductions de moyens d’enseignement (regroupements, fermetures d’option) ne serait pas acceptable, dans la mesure où elles conduiraient à des dégradations des conditions de travail pour les personnels et pénaliseraient directement les usagers.