18 juin 2021

Autres candidatures à l’étranger

Réunion de la FSU hors de France avec la Direction générale de la MLF

Réunion de la FSU hors de France avec la Direction générale de la MLF

Le SNES-FSU et le SNUipp FSU ont rencontré la Direction générale (DG, DG adjoint) pour évoquer plusieurs points.

Formation D.U. éducation inclusive

Une offre de formation sur l’école inclusive a été développée par l’AEFE, l’Institut national supérieur de formation et de recherche sur le handicap et les enseignements adaptés (INSHEA) et la MLF. Cette collaboration a débouché sur la création d’un Diplôme Universitaire « Éducation inclusive dans les établissements français de l’étranger (DU EI-EFE) ».

La FSU s’interroge sur la manière dont ce DU va être « valorisé » au sein du réseau MLF ? Sera-t-il inclus dans les critères de recrutement ?

La MLF s’est dotée d’un dispositif complet de formation : une formation continue qui existe depuis longtemps mais aussi des formations initiales qu’elle souhaite développer. C’est d’ailleurs un point de discussion de l’accord cadre avec l’AEFE pour lequel la MLF souhaite que son dispositif soit complémentaire de celui de l’Agence.
Concernant ce DU, la MLF dispose de 5 places et l’AEFE de 15 places. L’objectif est de parfaire l’accueil des élèves à besoins particuliers.
Cette formation n’est pas réservée aux titulaires et sera validée par une évaluation des acquis. La MLF propose des formations universitaires depuis 5 ans.

La FSU rappelle son opposition à la mise en place de formations initiales destinées à des futurs candidats au recrutement.

La MLF explique que ces formations se font dans le cadre de coopération et permettent de recruter pour les établissements de la MLF mais aussi pour d’autres établissements. Le Directeur Général ajoute qu’il ne s’agit pas de léser les personnels titulaires indispensables au réseau.

La FSU exprime son inquiétude car elle estime qu’en mettant l’accent sur la constitution d’un vivier dans la formation, on empiète forcément sur la formation continue “traditionnelle” tant quantitativement que qualitativement. Force est de constater que c’est un peu le cas. C’est regrettable car au final ce sont les familles qui en pâtiront.
La FSU explique que cette question de la formation continue se concrétise dans les établissements par la cellule de formation continue qui joue un rôle essentiel dans le recensement des besoins, dans l’adéquation des offres aux attentes des personnels et pour définir les axes de formation.

La MLF dit qu’elle n’est pas tenue d’appliquer la circulaire sur la formation continue pour les établissements qui ne sont pas en convention avec l’AEFE. La MLF a son propre dispositif hors conventionné : le comité de développement professionnel. Cette instance collégiale où les représentants des personnels sont présents permet de recenser les besoins tout en ayant connaissance du budget et de la politique de l’établissement. Il n’y a pas de démarches individuelles pour le choix des formations.
Le Directeur Général ajoute que les représentants des familles sont également présents car ils souhaitent savoir si les frais de scolarité se traduisent aussi en formation pour les personnels.

Concernant la circulaire, la FSU rappelle qu’elle est pour beaucoup des points, une transcription du Code de l’Education et s’applique. Nous demandons à être informés sur le cadrage de ces comités et rappelle que la cellule de formation continue est une instance qui permet d’analyser tous les choix localement. Elle a un effet motivateur sur les personnels. Il s’agit d’une instance interne technique et pédagogique dans laquelle, selon la FSU, les représentants des familles n’ont pas à interférer.

Lycée Malraux (Rabat)

Nous avons été alertés par des familles (6) d’agents de droit local employés à l’école Malraux, Rabat OSUI.
Ces familles avaient eu confirmation de l’inscription de leur/s enfant/s en TPS pour la rentrée 2021. C’était jusque-là une règle établie : les agents ayant la gratuité de la scolarité.
Or, ils ont été informés que leurs enfants ne pourraient être pris cette année ce qui remettrait en cause la règle établie et les valeurs portées par la MLF. Qu’en est-il ?
Le Directeur Général a évoqué ce point avec les représentants du SNES. Il n’y a pas de problème, pour personne. C’est un droit acquis et confirmé même si la contrainte financière demeure.

Suite à cette réunion, des informations contradictoires sont parvenues à la FSU qui a donc sollicité une nouvelle fois la MLF sur ce sujet.

Liban

Quel dispositif a été retenu pour la rémunération des Résidents à Recrutement Différé (3 premiers mois) ?
Le Directeur Général explique qu’il a effectué une visite au Liban la semaine dernière. La situation du pays est catastrophique. Néanmoins, les établissements fonctionnent : les épreuves du bac ont lieu, les personnels sont présents. La MLF en est très fière.
La MLF enregistre un déficit compris entre 3 et 15 millions d’euros sur ses établissements libanais.L’aide de l’Etat, même si elle est la bienvenue, ne permet pas la stabilité.
Pour les personnels, c’est très difficile financièrement car avec la dévaluation de la livre libanaise, les rémunérations ne veulent plus rien dire. La MLF a donc pris une mesure exceptionnelle pour les 762 personnels de droit local : une prime exceptionnelle de 250 dollars sera versé dès maintenant à chaque agent sur le budget propre de la MLF. Cette mesure concerne 5 établissements. Pour les résidents à recrutement différé, une solution sera également proposée. Elle est à l’étude.

La FSU revient sur les tentatives de suppression de postes de résidents de l’an passé, et les dénonce.

Le Directeur Général explique que la MLF avait pris cette décision au regard du coût mais que la remontée des salaires des résidents a été annulée et que ce sera aussi le cas pour l’an prochain. Il n’y aura donc pas de demande de fermeture de postes de résident.

La FSU demande un point sur les départs prévus.

Au Grand Lycée de Beyrouth, 18 collègues quittent l’établissement soit pour l’étranger soit pour rejoindre des établissements partenaires qui mettent en place une concurrence déloyale. Le recrutement est difficile pour pallier ces départs.

Droit syndical des personnels de droit local

Dans le cadre du dialogue social, serait-il possible d’ouvrir les réunions syndicales aux personnels de droit local et notamment aux titulaires ? Le texte régissant ces réunions en France (1er degré : 2 réunions sur 108 h, 1 réunion sur le temps des élèves (3 demi-journées) ; 2d degré : réunion sur le temps de travail) pourrait-il être appliqué dans les établissements de la MLF ?

Le Directeur Général est d’accord sur le principe général, si les contraintes et la législation locales le permettent. Il en parlera aux chefs d’établissement sans s’arrêter aux obstacles de principe. Il rappelle que les personnels ATOS ne doivent pas être oubliés.

Accord-cadre MLF-AEFE

Quel est l’état d’avancement des discussions entre l’AEFE et la MLF quant à l’accord cadre ? Pouvez-vous nous faire un point d’étape sur ses différents aspects ?
La négociation est sur le point d’être finalisée. La signature est prévue avant les congés d’été. Cet accord sera mis en place pour la rentrée et pour les prochaines années.

Rendez-vous pris pour plus tard, et les échanges continueront. Les élues FSU, en centrale comme dans le réseau, suivent les dossiers et vous informeront.