Le SNES HDF, suite à notre demande, a été reçu par le service pédagogique le 2 avril 2015. Outre le nouveau responsable du service pédagogique, deux IA-IPR de l’AEFE étaient présents. Plusieurs questions ont été abordées.
Tout d’abord la situation en Afrique du Sud où deux questions liées aux examens étaient en suspens : un problème survenu l’an dernier lors du DNB et cette année, des problèmes de convocation aux épreuves de TPE. Nous avons notamment rappelé notre attachement à la bonne tenue des examens nationaux selon les textes en vigueur en France, la nécessité pour les enseignants d’avoir des convocations et des ordres de mission.
Concernant le baccalauréat, nous avons repris l’ensemble des remarques et exigences formulées depuis de nombreuses années.
Concernant les changements de corps, de discipline et la passation des certifications, suite à de nombreuses interrogations de collègues, le SNES-FSU a réitéré sa demande qu’une procédure spécifique Agence soit mise en place afin que les collègues concernés puissent avoir l’information en amont.
La présence des inspecteurs a été l’occasion de rappeler notre attachement à l’indépendance totale de cette hiérarchie pédagogique, tout en rappelant nos interventions depuis l’existence des inspecteurs détachés à l’Agence : condamnation des inspections « sanction » faites à la demande de chefs d’établissement et n’ayant comme seul objet de justifier des fins de contrat ; mainmise de l’inspection dans le recrutement des expatriés enseignants… Nous avons également rappelé les demandes des collègues qui souffrent d’un réel retard d’inspection lié à leur discipline ou à leur situation géographique.
Nous avons enfin précisé notre conception du recrutement et des missions de conseil pédagogique des expatriés enseignants (EEMCP2) qui avait permis quelques avancées dans la philosophie de l’Agence à leur égard, permettant qu’ils ne soient plus considérés comme un échelon intermédiaire. Aujourd’hui, nos remontées confirment que de nombreuses questions, souvent très concrètes, se posent : le choix de l’implantation de leur poste ne correspond pas nécessairement à des besoins locaux ou le périmètre de leur action (zone/pays/établissement) n’apparaît pas toujours pertinent. Les décharges sont souvent insuffisantes sans parler des moyens qui leur sont réellement donnés. Les profils restent très stéréotypés et pas nécessairement en adéquation avec la situation locale. Enfin, leur rôle comme conseil (visite de collègues), leur positionnement (ou le positionnement que le chef d’établissement veut leur donner) restent des questions encore à affiner.
Concernant l’application des textes sur les nouvelles obligations règlementaires de service (ORS) suite à la publication des décrets d’août 2014 et des circulaires d’avril 2015, un groupe de travail (GT) est prévu avec le service pédagogique et la direction des ressources humaines (RH) le 27 mai.