Le SNES-FSU est intervenu à l’ouverture de la Commission nationale des bourses scolaires de l’AEFE, le 12 juin.
Le SNES-FSU remercie tout d’abord l’ensemble des personnels impliqués dans l’aide à la scolarité : les personnels de la Centrale de l’AEFE, mais également ceux du réseau consulaire, où la FSU a dénoncé le plan gouvernemental qui consiste à amputer le réseau des Affaires étrangères de 10% de sa masse salariale, alors que l’ensemble des personnels travaille déjà à flux tendu.
Concernant l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, la FSU rappelle son attachement à l’Établissement public et à ses missions de service public d’éducation. Là encore, des moyens sont nécessaires, à la hauteur des besoins et d’une vraie politique d’influence. La FSU est pour une éducation d’excellence, ce qui est différent d’une éducation élitiste, contraire aux missions de service public. C’est pourtant ce que devient le réseau aujourd’hui par manque de moyens !
A l’ouverture de cette CNB, nous constatons évidemment qu’une augmentation des frais de scolarité entraine une augmentation du coût moyen par boursier. Nous alertons solennellement la Commission sur les situations très précaires de certains établissements en gestion directe ou conventionnés qui sont abandonnés par l’Agence et subissent des fermetures de postes (expatriés et résidents) cumulées, obérant tout fonctionnement d’excellence.
Jusqu’où irez-vous ? Des zones géographiques sont particulièrement touchées par ces fermetures et les missions de l’Agence délaissées. Pour les syndicats de la FSU, les choix politiques doivent savoir s’imposer !