Deux groupes de travail se sont tenus les 6 et 15 décembre afin de déterminer le montant de l’ISVL théorique lors du "rebasage" de janvier 2022, sur la base des remontées des postes diplomatiques, des chefs d’établissement et des sections de la FSU (SNES et SNUipp). Pour rappel, les critères liés à la refonte - essentiellement logement et voyage - ont ainsi remis à jour, et constituent la base de l’arrêté de reclassement suivant en janvier 2022. L’Agence calcule ainsi un montant théorique de l’ISVL pour chaque zone et compare zone par zone, le montant du dernier barème de l’ISVL avec celui de l’ISVL théorique. Cette comparaison permet de dégager « un tendanciel d’évolution » du montant de l’ISVL vers le montant théorique.
Les échanges ont essentiellement porté sur le critère « loyer » qui entre en jeu pour 55% dans le montant de l’ISVL théorique. Afin de lisser les évolutions, l’AEFE a pris en compte les moyennes 2021-2022 plutôt que les remontées brutes 2022, sauf dans les zones où cela leur était défavorable. Ce mode de calcul a permis ainsi d’atténuer les effets de certaines baisses. La quinzaine entre les deux groupes de travail a permis à l’AEFE et à la FSU de réinterroger postes et sections quand les remontées de l’administration étaient en discordance avec la réalité du terrain.
Le barème de janvier 2022 tient également compte, à l’instar des autres barèmes trimestriels, de l’effet change-prix. Lors de cet exercice, 5 pays/zones sont retenus pour être favorisés, principalement parmi les pays dont une hausse de l’ISVL a été programmée sur 2022 mais dont l’effet change-prix du MEAE indique une baisse et/ou parmi des pays peu attractifs et sujets à une situation sécuritaire comme sanitaire dégradée.
Suite aux échanges entre l’administration et les organisations syndicales, l’étude conjointe du tableau des reclassements pour 2022 et de l’effet change/prix pour chacune des zones a fait ressortir 5 pays à sécuriser pour le barème de janvier 2022. Ces 5 pays verront ainsi leur ISVL de janvier 2022 préservée et sécurisée avec l’annulation ou la forte atténuation de la baisse prévue. Il s’agit de la Corée du sud, de Djibouti, d’Haïti, de la Norvège et du Tchad.