Le troisième groupe de travail sur le rebasage annuel de 2017 a eu lieu le 19 décembre .
L’AEFE annonce que l’enveloppe à venir (au 01.01.17) sera stable. Elle atteint aujourd’hui 50,3 M € pour l’ensemble du réseau AEFE. Les optimistes diront que c’est mieux qu’une baisse, certes, mais dans le fonctionnement à enveloppe interne constante, cela signifie qu’il est très difficile de dégager de réelles marges de manœuvre. Le SNES-FSU est d’ailleurs intervenu dans ce sens lors du GT, au nom des personnels qui revendiquent localement des améliorations d’ISVL. Néanmoins, sur la base des remontées fournies par les sections SNES, nous avons pu intervenir en amont lors des deux GT préparatoires et avons fait rectifier des montants relatifs aux transports ou aux loyers.
Concernant l’enquête loyer, il faudra d’ailleurs à l’avenir l’affiner pour une meilleure photographie de la situation réelle. L’agence elle-même annonce que, lors des enquêtes loyers à venir, elle demandera aux établissements de fournir également le prix des agences de locations pour les logements. Si le SNES-FSU est intervenu pour dire que, dans certaines zones, cela pouvait poser problème, le fait que les collègues soient tous sur les mêmes bases était fondamental. Nous sommes plusieurs fois revenus sur les configurations où les collègues sont logés : la aussi, il faudra affiner les données. Nous avons lors de ce GT également fortement attiré l’attention de l’AEFE sur les situations en Algérie et à Pointe Noire (Congo), pour tenter de débloquer certaines situations.
Concernant les cinq zones d’intervention, l’axe est clairement à dominante sécuritaire. Pour ces zones, l’Agence, une fois en possession de toutes les données du barème MAEDI, devrait soit atténuer les baisses prévues, soit les neutraliser, soit permettre des hausses là où la tutelle ne le fait pas. Les 5 zones prioritaires retenues sont la Turquie (surtout Istanbul qui subit aujourd’hui un décalage par rapport à Ankara), le Nigéria, la Guinée-Conakry, l’Algérie et l’Egypte. D’autres zones vont bénéficier de meilleures prises en compte de la charge « loyer », suite à nos interventions précédentes.
Au sujet de la sécurité, le SNES-FSU a d’ailleurs fait remarquer que les crédits alloués à la sécurité par le MAEDI vont dans certains cas soulager certains budgets d’établissement. Il serait de fait logique que des conclusions soient tirées pour améliorer les situations des personnels, notamment des collègues de droit local, également touchés par tous les aspects sécuritaires. Le SNES-FSU reviendra bien sûr sur cette question, comme sur les suites de l’application du nouveau barème ISVL en janvier 2017.