Un Groupe de travail sur l’ISVL s’est tenu à l’AEFE le 16 juin. A ce stade, l’AEFE ne communique pas le projet de barème chiffré qui sera appliqué par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) au 1er juillet, mais le GT travaille sur les documents relatifs à l’évolution et les tendances (fourchette en pourcentage) par zone d’indemnité de résidence.
Pour juillet 2017, l’enveloppe globale AEFE est en augmentation d’1M€. C’est l’augmentation mécanique des variations change/prix du MEAE. Cela permet donc à l’Agence de faire sur son propre barème d’ISVL plusieurs variations positives, de minorer, voire de neutraliser des baisses prévues au barème MEAE.
Le SNES-FSU, avec le SNUipp-FSU, est tout d’abord intervenu sur les difficultés liées au taux de change, notamment dans les pays d’Amérique latine, dont la zone sud. Nous avons à nouveau mis en avant les nombreuses alertes des collègues, liées aux très fortes variations de change, et pouvant altérer grandement le niveau de vie.
Nous avons ensuite fait des propositions concrètes pour limiter voire annuler la baisse prévue de l’ISVL de certains pays, ou aller au-delà des augmentations prévues.
Sous réserve de validation, les 5 pays retenus qui se verront appliquer un barème plus favorable (ou moins défavorable) que l’évolution prévue par le MEAE sont la Turquie, déjà présente dans le barème d’avril, avec un accent mis sur Istanbul, sans pour autant négliger Ankara. Le Portugal et le Chili font également partie de la liste (l’inflation au barème MEAE y était défavorable pour le Portugal, ainsi que le change pour le Chili). Enfin, comme nous l’avions évoqué lors d’un GT précédent, cet arrêté de juillet permet aussi des modification pour des zones plus modestes (où il y a moins de résidents), et ce sont la Finlande et les Seychelles qui ont été retenus, sur la base de critères objectifs.
Ce GT a été une nouvelle fois l’occasion de vérifier l’importance des communications et remontées de nos sections syndicales, pour revendiquer et être en prise directe avec le terrain et la situation réelle des personnels.