
À l’instar de la forte mobilisation dans l’Éducation nationale et en France (lire le communiqué national du SNES-FSU puis l’ultimatum de l’intersyndicale), la grève du 18 septembre a aussi été fortement suivie dans le réseau AEFE. Aux revendications nationales s’ajoutent des motifs de colère et d’inquiétude plus spécifiques à l’opérateur public AEFE, dont l’avenir est mis en danger par l’annonce d’une refonte à venir de son “modèle économique” (voir notre article : L’avenir de l’AEFE en jeu).
Le tableau ci-dessous sera actualisé en fonction des remontées de nos sections. Il indique le taux de grévistes dans le secondaire remontés par les sections locales SNES-FSU. Parmi les établissements les plus mobilisés :

NB : Pour le 1er degré, voir les chiffres sur le site FSU-SNUipp hors de France.
Dans plusieurs établissements, les grévistes se sont réunis en Assemblée générale, ont rédigé des motions ou pris contact avec les associations de parents d’élèves. Quelques exemples :
- Athènes : motion adressée à la Directrice générale de l’AEFE
- Barcelone : courrier adressé aux parents d’élèves et post sur Bluesky ; puis déclaration liminaire commune FSU, Comité de empresa et parents d’élèves au Conseil d’établissement du 26 septembre
- Madrid : post sur Bluesky
- Sarrebruck : courrier adressé à la Directrice générale de l’AEFE
Cette forte mobilisation des personnels dans le réseau témoigne de leur profond attachement à l’opérateur public AEFE et d’une forte opposition aux menaces de privatisation et de précarisation que les restrictions budgétaires successives font peser sur les statuts des établissements (EGD et conventionnés) et des personnels.
La tutelle doit entendre la voix des personnels dans les concertations programmées sur l’avenir de l’AEFE.