Depuis le coup de massue de l’été 2017 (annulation de crédit de l’État de 33 millions €), les syndicats de la FSU, avec les personnels, n’ont cessé de s’engager en actions et mobilisations syndicales. L’avenir de l’enseignement français à l’étranger est menacé de toute part. Les personnels, les familles et les élèves y sont à la croisée d’un ensemble de réformes néfastes pour l’éducation menées actuellement et qui affectent de plein fouet une grande partie des élèves du réseau : suppression massives des postes (MEAE/AEFE), restrictions et bornage des détachements des personnels (MEN), réforme du lycée (MEN), explosion de frais d’inscription dans le supérieur pour les étudiants extra communautaires.
Que dire des soi disant réformes attendues, comme le double rapport des Inspections générales (MEN/MEAE) ou le rapport Cazebonne, jusque là non publics mais dont on peut se douter qu’ils porteront de nouvelles atteintes aux missions de services public d’Éducation à l’étranger ?
Sur le terrain, tous subissent concrètement ces mesures dans les établissements où le plan d’économies de l’AEFE se déroule inlassablement.
À l’approche du prochain Comité technique de l’Agence (le 13 février) et sur la base des remontées locales où se tiennent les Conseils d’établissement sur la partie « carte des emplois », de nouvelles fermetures massives de postes de titulaires tombent.
Parallèlement aux multiples actions nationales qui font suite à la grève du 24 janvier, le SNES hors de France et les syndicats de la FSU lancent un nouveau plan d’action syndicale à l’AEFE, qui couvrira la période du 5 au 13 février (date du CT) : les personnels multiplieront les actions locales et se mobiliseront, y compris par la grève, pour dire STOP : Stop mépris ! Stop à la baisse de nos revenus ! Stop aux suppressions de postes ! Stop à la réforme du lycée !
Toutes et tous dans l’action du 5 au 13 février avec le SNES et les syndicats de la FSU !