Un groupe de travail ISVL s’est tenu le 26 janvier en vue du prochain arrêté à paraître (avec effet rétroactif au 1er janvier 2024). Il s’inscrit dans le processus trimestriel de réévaluation à la marge des montants d’ISVL (évolution du change-prix), en dehors du rebasage annuel effectué en décembre.
L’enveloppe globale de l’ISVL pour janvier se monte à 51 614239 €, soit en légère baisse car l’effet change-prix est négatif.
Les discussions de ce GT s’appuient sur les données transmises par le MEAE par pays (tendances et évolution des taux de change/prix en fourchettes de pourcentage), qui induisent mécaniquement chaque trimestre des modifications à la hausse ou à la baisse.
En fonction des remontées des organisations syndicales et de celles transmises par les secteurs géographiques, des pays sont “favorisés” ou “protégés” par rapport à cette évolution (ISVL inférieure au niveau théorique, situation locale particulière, évolution sensible d’autres critères, tendance prévue à la hausse sur 2024 mais effet change/prix négatif...)
Pour faire simple, certaines zones ont des ISVL “surévaluées” et devraient baisser et d’autres sont “sous-évaluées” et devraient monter. Ce sont parmi ces dernières que sont choisies les zones à protéger car le change/prix les ferait encore baisser.
5 zones sont ainsi retenues pour être favorisés sur ce barème de janvier, parmi celles dont l’ISVL devait baisser en raison de l’effet change-prix alors que leur “tendanciel” (ISVL théorique) devrait les faire monter : Japon (Tokyo), Chili, Turquie (Ankara, Istanbul), Mauritanie.