18 octobre 2017

Autres candidatures à l’étranger

Rencontre avec les collègues des écoles européennes de Bruxelles

Rencontre avec les collègues des écoles européennes de Bruxelles

Le 14 octobre, un militant du secteur hors de France du SNES-FSU a rencontré à Bruxelles une quinzaine de collègues exerçant dans les 4 écoles européennes (EE) bruxelloises.

La discussion a porté sur la rentrée sociale en France, la mise en œuvre du PPCR avec la mise en place du nouveau système d’évaluation, les rendez-vous de carrière et le reclassement au 1er septembre.

Les enseignants affectés en EE sont gérés administrativement par le rectorat de Strasbourg. La procédure liée au trois rendez-vous de carrière est en attente de validation par la DGRH du MEN. D’après nos informations, cette procédure consisterait en une évaluation en deux temps, selon le modèle de compte-rendu 1 (ou modèle 2 pour les CPE) de l’arrêté du 5 mai 2017 à l’instar des enseignants exerçant en académie : visite d’un IPR de la discipline et entretien, puis second entretien avec l’IPR en charge des EE qui jouerait le rôle de chef d’établissement. En effet, les directeurs d’écoles, issus pour la plupart d’autres pays de l’Union européenne, n’ont pas les qualifications reconnues pour évaluer les enseignants à travers ce protocole.

Cette rencontre a également été l’occasion pour nos collègues d’échanger et de comparer les pratiques managériales des directions des écoles : visites de classe impromptues par la direction de l’école de Bruxelles 2 ; mise en place, sans aucune concertation, à l’école de Luxembourg 2, de formulaires de suivi hebdomadaire des élèves, formulaires très chronophages dont l’utilité n’est pas avérée...

Mais l’une des principales préoccupations des collègues des écoles bruxelloises concerne les velléités du nouveau Directeur des EE de modifier la structure des écoles afin d’optimiser les salles pour faire face à l’afflux massif d’élèves. Pour résumer, certaines écoles seraient consacrées à l’enseignement en primaire et collège, d’autres à l’enseignement en lycée. Le projet, en l’état, n’est pas acceptable et pourrait avoir des conséquences néfastes pour les enseignants (changement d’école, exercice à cheval sur deux écoles).