EDITO
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Le 6 juin, ne rien lâcher !
L’intersyndicale appelle les député-es à voter, le 8 juin, la proposition de loi abrogeant la réforme des retraites. Cette réforme brutale et injuste n’est pas du tout à la hauteur des enjeux posés par le monde du travail aujourd’hui, ni même des enjeux sociaux.
Mardi 6 juin, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève et de mobilisations, pour gagner le retrait de cette réforme et porter d’autres avancées sociales. La FSU appelle à grève dans l’ensemble des réseaux AEFE et MLF : voir cet article.
Les salaires doivent être augmentés, de même que les pensions de retraite. Dans la Fonction publique, le point d’indice doit également être revalorisé, c’est une autre demande de l’intersyndicale. Quant à l’égalité Femmes-Hommes, nous avons besoin de réelles avancées, pas d’un discours creux et de façade, indigne d’une société moderne.
À l’Éducation nationale, les promesses de revalorisation ne sont pas tenues. Au lieu de cela, le ministère fonctionne à coup d’indemnitaire et d’engagement à signer.
À l’AEFE, les dossiers rémunérations ne sont pas une priorité pour la Direction. Rien ne bouge et les collègues continuent à être pénalisés (indemnités statutaires non perçues, ISVL et avantage familial insuffisants). Les dossiers sont au point mort depuis trop longtemps et les personnels en ont assez !
En France comme à l’étranger, en Centrale comme dans le réseau, le SNES-FSU appelle, avec sa Fédération au sein de l’intersyndicale, à une journée de grève et de mobilisation massive.
Toutes et tous en grève mardi 6 juin !
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