HDF INFO 5
L’AEFE NE
VEUT PAS ENTENDRE
LES DEMANDES DE
GRÈVE
Le SNES avec
les autres syndicats de l’éducation de
Le lendemain,
jour de la réunion du Conseil d’Administration, nos demandes n’ont pas été
entendues. Le président du CA et la direction de l’AEFE restent droits dans
leurs bottes !
Le SNES est
passé à l’acte en CA en proposant d’inscrire au budget de l’établissement
public les moyens nécessaires à la
satisfaction de nos revendications.
Sur
Deuxième
proposition du SNES, abonder la ligne « rémunération des personnels »
de 10 millions d’euros pour la mise à niveau de l’avantage familial,
l’augmentation des ISVL et le rétablissement des 50 postes d’expatriés
supprimés par prélèvement sur le fonds de roulement. Celui-ci est régulièrement
ponctionné pour les investissements immobiliers. Vote contre de la majorité
du CA sans aucune explication !
Sur le budget
2010, le SNES propose à nouveau d’abonder la ligne « rémunération des
personnels » de 10 millions d’euros pour la mise à niveau de l’avantage
familial, l’augmentation des ISVL et éviter la suppression de 80 postes
d’expatriés enseignants à la rentrée 2010 (coût à peine 4 millions en tiers
d’année). Vote contre de la majorité du
CA sans aucune explication !
Tous les
personnels doivent savoir que ce ne sont pas les moyens qui manquent mais c’est
la volonté politique ! Quand il s’agit de trouver 20 millions pour la
prise en charge, pas de problème ! Tous nos responsables MAE, AEFE et
Finances sont les serviteurs zélés de Sarkozy et de son gouvernement avec la
complicité de
L’appel à la
raison n’a pas été entendu. Tous ces responsables devront en assumer les
conséquences auprès des élèves et de leurs familles.
Le SNES
appelle les personnels à rester mobilisés pour d’autres actions avant les
congés de Noël afin d’augmenter la
pression pour obtenir satisfaction sur nos revendications essentielles comme
les congés maladie, pour lesquelles le MAE affiche son mépris vis-à-vis des
enseignants.
Paris,
le 3 décembre 2009
1. Bilan de la grève du 24 novembre 2009
Les
résultats ci-dessus montrent que la grève a été largement suivie. Tous les
résultats ne nous sont pas encore parvenus. Prochaine étape, le CTP de l’AEFE.
Mais d’ores et déjà, il faut maintenir la mobilisation et développer l’action
très rapidement. Toutes les sections seront consultées sur les suites de
l’action avant les congés de Noël.
PAYS |
ETABLISSEMENT |
|
AFRIQUE DU SUD |
Ly J. Verne |
100 % expatriés |
ALLEMAGNE |
Francfort |
100 % expatriés |
ALLEMAGNE |
LFA Fribourg |
64 % Résidents |
ALLEMAGNE |
Hambourg |
25 % |
ALLEMAGNE |
Sarrebruck |
12 % |
ANGOLA² |
Luanda |
1 résident |
AUTRICHE |
v |
33.9 % |
BELGIQUE |
Lycée Jean Monnet |
15.96 % résidents |
BRESIL |
Brasilia |
50 % expatriés |
BULGARIE |
Ly V. Hugo Sofia |
43 % résidents |
CAMEROUN |
Fustel Yaoundé |
72 % |
CANADA |
Stanislas |
3 grévistes |
CANADA |
Marie de France |
37,5 % expatriés |
COLOMBIE |
Lyc Pasteur Bogota |
40 % expatriés |
CONGO DEMOCRA |
Lycée Descartes .Kinshasa |
13 % |
DJIBOUTI |
Lyc Kessel |
40 % expatriés |
EMIRATS ARABES |
Ly. Massignon |
10 % résidents |
EQUATEUR |
Quito |
33 % expatriés |
ESPAGNE |
LF Madrid |
50% sur les gros EGD, |
ESPAGNE |
LF Barcelone |
52.5 % résidents |
ESPAGNE |
Valence |
40 % |
ETHIOPIE |
Lycée Guebre Mariam |
75 % expatriés |
GHANA |
ACCRA |
95 % |
GUATEMALA |
Jules Verne |
100 % expatriés |
HONG KONG |
Lyc français |
29 % résidents |
HONGRIE |
Lycée français de Budapest |
90 % |
ITALIE |
Lycée Chateaubriand Rome |
50 % expatriés |
ITALIE |
EE de Varèse |
17 % |
KENYA |
Lycée Diderot Nairobi |
36 % |
MADAGASCAR |
TAMATAVE |
60 % expatriés |
MAROC |
TOTAL |
23.7 % |
MAROC |
Agadir clg Gauguin |
Total : 28.6 % |
MAROC |
Casa Clg A. France |
60 % expatriés |
MAROC |
Casa Ly lyautey |
33 % expatriés |
MAROC |
Mohammédia Clg Claude Monet |
67 % résidents |
MAROC |
Kénitra Clg Balzac |
100 % expatriés |
MAROC |
Marrakech Ly V. Hugo |
17 % expatriés |
MAROC |
Meknès Ly P. Valéry |
33 % expatriés |
MAROC |
Rabat Ly Descartes |
20 % expatriés |
MAROC |
Rabat Ly St Exupéry |
100 % expatriés |
MEXIQUE |
Lycée franco-mexicain |
15.5 % |
NORVEGE |
Oslo |
77.77 % résidents |
PHILIPPINES |
Ecole de Manille |
13 % |
POLOGNE |
Varsovie |
50 % expatriés |
PORTUGAL |
Lisbonne |
33 % expatriés |
REP TCHEQUE |
Prague |
100 % expatriés |
SENEGAL |
Dakar |
60 % expatriés |
SERBIE |
Ecole française Belgrade |
66.66 % expatriés |
SYRIE |
Ly De Gaulle Damas |
7 grévistes |
TURQUIE |
Ankara |
100 % expatriés |
VIETNAM |
Hanoï |
50 % |
VIETNAM |
Hô Chi Minh |
63.6 % résidents |
2. CA de l’AEFE du 25 novembre 2009
Compte rendu succinct
2. Point sur la rentrée
La directrice adjointe a fait une présentation très
détaillée des évolutions d’effectifs d’élèves dans l’ensemble du réseau. Rien
sur les personnels, sur le recrutement et les postes non pourvus. Ce qui a fait
dire à un représentant du SNES : « les jeunes font de l’auto
éducation dans le réseau AEFE » !
3. Le
plan d’orientation stratégique 2010-2013
Suite
logique au séminaire sur ce même sujet à
Marcoussis (voir HDF info n°2) et donc position logique du SNES/FSU. Ce plan
recèle deux contradictions majeures, au plus haut niveau de l’Etat d’une part,
et dans la démarche même de l’AEFE d’autre part. Il est demandé dans la lettre
de mission du Ministre des Affaires Etrangères et Européennes de
« présenter un plan de développement du réseau » et rappel est fait
de « l’engagement pris lors de la campagne présidentielle d’une prise en
charge plus importante par la collectivité nationale des coûts des études des
enfants français de nos lycées à l’étranger ». Finalement, tout est
dit : Il faut développer le réseau sans les moyens, jongler budgétairement
avec l’aberration de la prise en charge présidentielle et débrouillez vous avec
l’autofinancement ! L’aide à l’institution publique est devenue aide à la
personne ; elle est dénaturée et la dimension publique de l’enseignement
reléguée au second plan. Le mot « mission de service public d’éducation
de l’AEFE » n’est même plus prononcé !
La seconde contradiction se résume à la gageure
dont « hérite » l’AEFE, de « faire mieux avec moins » et
dont les personnels font les frais. Faut-il rappeler que ces mêmes personnels
ont largement contribué à la réalisation de l’ancien POS, dont nous avons à
nouveau déploré l’absence de réel bilan ? Dans le cadre du POS, le
SNES/FSU a interrogé le CA sur la situation des collègues à ce jour :
·
Les expatriés,
pour qui les suppressions massives des postes posent déjà à la fois un problème
personnel et structurel dans le fonctionnement du réseau. Le nouveau POS ne
pourra se faire sans les supports nécessaires d’expatriés et le rétablissement
des postes là où le vivier est tari (pays éloignés, moins attractifs)
et/ou la mission spécifique (pilotage,
encadrement etc.) est nécessaire et
souvent liée à la densité du réseau.
·
Les
contrats locaux sont à de nombreux endroits dans des situations de blocage en
regard de la revalorisation des salaires, de la protection sociale. Oubliées
les circulaires de 2001 qui posaient le cadre d’une amélioration ou parfois
d’une simple mise à niveau pour ces personnels ?
·
Les
résidents, qui ont déjà à payer l’attentisme de l’Education Nationale sur le
dossier « revalorisation » lié à leur statut, ne sont pas mieux lotis à l’AEFE :
absence de mesures nécessaires pour l’ISVL, situations ubuesques pour
l’avantage familial, pénalité sur le congé maladie, sur les 3 mois pour les faux
résidents… Demain, très vite, les résidents paieront plus cher encore les
« solutions » préconisées par l’Agence pour gérer la pénurie :
PROFILAGE des postes et MOBILITE forcée. Bref, si certaines organisations
syndicales semblent s’en contenter, ce n’est pas le cas du SNES et de
4. DBM
2, exercice 2009
Quelques broutilles sur l’immobilier et …les propositions du
SNES repoussées par la majorité dévouée à notre omniprésent Président, sa RGPP
et sa politique d’autofinancement des établissements publics.
5. Taux
de participation
Le SNES approuve les diminutions mais vote contre les
augmentations. Inconcevable selon nos dirigeants de l’AEFE et consorts…
Voir tableau en annexe.
6. Subventions
Des subventions à des établissements homologués sans que le
choix de l’établissement ait été réellement justifié.
7. Dons
et legs
Impact très limité mais demandes de contreparties pour
certains
Au titre
des dons et legs, 3 dons supérieurs à 30.000 € sont portés à l’acceptation du
Conseil d’administration.
Lycée
Charles de Gaulle de Londres : un
don de 95.000 ₤, soit
105.450 € au taux de chancellerie en vigueur ce jour, de l’Association des
parents d’élèves au titre de l’équipement et de la modernisation du lycée.
Lycée
Louis Massignon d’Abu Dhabi : un
don de 64.750 € de la société Total Abu Al Bukhoosh au titre de la
participation aux investissements matériels et pédagogiques.
Lycée
français de Madrid : un
don de matériel d’une valeur de 49.194,44 € de la société Sodexho (1 cellule de
refroidissement : 23.408,80 €, 1 marmite : 12.122 €, 1 feu à gaz : 2.252,72 €,
1 self pour les personnels : 8.468 €, 1 planche à griller : 2.942,92 €).
8. Budget
primitif 2010
Le morceau de choix de ce CA mais les documents donnés aux
administrateurs ne permettent aucune analyse sérieuse des données. Les lignes « rémunération »
sont globalisées : expatriés d’un coté et résidents de l’autre. Les
commentaires qui nous sont fournis sont sans équivoque :
-
suppression de 80 postes d’expatriés à
la rentrée 2010 ;
-
« transformation » de ces
postes en 68 résidents et 12 expatriés autofinancés ;
-
maintien de la masse budgétaire des
ISVL ;
-
GVT résidents constant par rapport à 2009,
+ 2,1 % sur les traitements indiciaires ;
-
augmentation de la charge employeur
pension civile qui passe de
-
maintien de la taxe de 6 % sur les
écolages ;
Les 10 millions d’augmentation de la
subvention de l’Etat sont bien loin de faire le compte ! (de
Et 20 millions d’euros pour la prise en
charge ! Mesure présidentielle oblige !
Les représentants des personnels et des parents ont voté
contre.
9. Accord
de partenariats
Il
s’agit de faire contribuer les établissements homologués à hauteur de 2 % de
leurs frais d’écolages pour essayer de compenser les insuffisances de l’Etat.
Insuffisant et inadapté !
3. Droit à réintégrer à Mayotte
Le Vice Recteur de Mayotte, avec l’aval du
Préfet, s'est arrogé le droit de distribuer des avis défavorables à des
collègues qui demandaient leur réintégration au bout d'un an ou de trois ans de
séjour. Sur 19 collègues concernés, 15 ont donc reçu des avis défavorables.
Ceci constitue une première totalement
inacceptable pour le SNES pour plusieurs raisons :
·
La réintégration est de droit. Elle est confirmée par le texte paru au
BO qui envisage le cas de collègues en
cours de séjour en COM.
·
L'interruption
de séjour est toujours possible et prévue par les textes règlementaires qui
touchent les questions d'indemnités. Le décret 98 prévoit que l'indemnité
forfaitaire de changement de résidence sera versée à des collègues ayant
accompli un séjour. Or la durée de celui ci est fixée à deux ans par décret.
Par conséquent un collègue est parfaitement fondé à partir en troisième année
dès lors que le décret le prévoit.
·
La
situation administrative des collègues en COM se caractérise essentiellement
par une limitation de la durée des séjours qui est compensée par des
rémunérations plus avantageuses. En aucun cas, il est question d'une durée
minimale de séjour mais d'une durée maximale. Et d'ailleurs, les collègues qui
abrègent leur séjour, qu'ils partent au bout d'un an ou après trois ans,
perdent une partie de l'indemnité d'éloignement. Le versement de la totalité des
fractions est lié à l'accomplissement de la totalité des séjours.
·
L'autre
particularité des collègues en poste à Mayotte est certes d’être placés auprès
du Préfet pour ensuite être affectés sur un poste. Mais il s'agit d'un héritage
de la situation coloniale qui voulait que l'ensemble des fonctionnaires soit
sous l'autorité du plus haut responsable de l'État. Cela n'a aucune incidence
sur la situation statutaire des collègues, notamment en ce qui concerne le
droit à réintégration auquel même le Préfet ne peut s'opposer.
Vivre et
travailler à Mayotte n'est pas toujours facile. Et cette collectivité éprouve
de sérieuses difficultés de recrutement. Mais ce n'est pas en procédant à des
blocages de tous ordres sur les détachements, sur les réintégrations que le vice
recteur réussira à renverser la tendance. Il faudrait plutôt écouter les
revendications du SNES Mayotte sur la mise en place d'une majoration des
traitements justifiée par la vie chère et difficile sur ce territoire.
4. Bilan de l’action du Vice Rectorat de Wallis et
Futuna
Le
SNES Wallis et Futuna a fait part, lors de sa rencontre avec une inspectrice
générale de l'administration, de désaccords majeurs et pour certains déjà
anciens avec le Vice Rectorat. En voici une synthèse :
I – Conséquences de la
gestion de l’équipe de direction précédente
1. Dépenses inconsidérées et
sureffectif du Vice Rectorat
·
Des
dépenses inconsidérées (rénovation totale des bâtiments du Vice Rectorat ;
3 véhicules surpayés, ont lourdement grevé le budget du Vice Rectorat et donc
les finances de l’Éducation nationale sur le Territoire.
·
Les
effectifs du Vice Rectorat, n'ont cessé de s’accroître jusqu’à cette année,
alors que le nombre d’élèves et d'enseignants régresse régulièrement.
2. Autres dysfonctionnements
Des personnels de la haute administration soupçonnés pour
les uns de malversation, pour d’autres de manipulations financières n’ont pas
été ou ne semblent pas être inquiétés.
·
Retards
importants des travaux de rénovation des bâtiments des collèges et du lycée
pourtant fortement dégradés. Pour mémoire, en 2003, un rapport estimait à 5
millions d’€ les travaux nécessaires
pour le bâtiment d’enseignement général et l’internat du lycée. Depuis les
coûts ont augmenté. Il est urgent que des crédits exceptionnels soient
débloqués pour rattraper tout le retard qui a été pris.
3.
Le budget de fonctionnement des établissements
Les budgets de
fonctionnement de l’ensemble des établissements ont été largement insuffisants
jusqu’en 2008 inclus. (ils ne couvraient environ que 40% des besoins). Depuis des
rallonges ont été accordées. À partir de l’an prochain, les établissements
devraient disposer de 80% de leur budget de fonctionnement dès le début de
l’année.
Nous craignons cependant
que ce budget soit nettement insuffisant, compte tenu des nombreuses malfaçons
dans
II
– L’équipe de direction actuelle
1.
Absence de transparence et de concertation
·
Le
GTPA (Groupe de Travail Paritaire Académique), lieu démocratique de discussion
qui n’était plus réuni par l’ancien Vice-recteur, a été totalement supprimé par
le nouveau.
·
Malgré
la volonté clairement annoncée par le Vice-Recteur d’une totale transparence,
l’absence de réel dialogue et de concertation à tous les niveaux ne fait
qu’aggraver la situation. Ainsi, c’est seulement longtemps après
·
Nous
ne pouvons admettre
2. Méconnaissance des réalités socio ‑culturelles
et coutumières
·
Certaines
décisions prises unilatéralement attestent d’une totale ignorance des réalités
socioculturelles du Territoire, comme en témoigne la suppression du second
poste de CPE au lycée. La solution de remplacement
envisagée (un adjoint d’éducation faisant fonction de « surveillant
général ») constitue une
régression inadmissible d'autant que la situation coutumière de l'île ne permet
pas d'envisager sereinement le remplacement par du personnel local.
3. Carte des formations
·
Elle
a été établie, sans aucune consultation des chefs d’établissements concernés
·
Le
SNES considère qu’elle n’a pas été réellement pensée dans l’intérêt des élèves
et condamne une démarche qui semble essentiellement comptable.
4.
Dysfonctionnements des services du vice rectorat
·
à
moins de trois semaines des premiers départs des enseignants en fin de contrat,
le service financier du vice rectorat semble ne pas se soucier des billets de
réquisition pour le retour. De plus il est inadmissible que pour obtenir des
sommes dues (rappels d’indemnités d’éloignement ou indexation d’indemnité de
congé de formation pris à Nouméa) il soit nécessaire d’adresser plusieurs
réclamations ou un recours au Tribunal Administratif.
5. Il apparaît urgent et nécessaire de
procéder au renouvellement complet de l’ancienne équipe de direction.
5. Action avantage familial au lycée Stendhal de
Milan
Les sections SNES d’Europe réunies en
« stage Europe » à Budapest ont décidé d’une action portant sur
l’avantage familial (voir ci-dessous). Ainsi, au lycée Stendhal de Milan, les
enseignants qui reçoivent l’avantage familial pour leur(s) enfant(s) scolarisé(s)
au lycée français, ont décidé de ne verser que la somme réellement perçue et
non la totalité des écolages demandés. Le SNES en Europe mais aussi hors d’Europe
entend généraliser cette action. Le texte du décret est explicite : le
montant de l’avantage familial "ne
peut en tout état de cause être inférieur, par enfant, aux montants des frais
de scolarité...".
Il est grand temps que l’AEFE respecte les
textes et fasse accélérer la publication d’un nouvel arrêté.
6. Enseignants du second degré à profil particulier en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna – rentrée 2010
Le BO n°45 du 3 décembre 2009 indique les modalités de candidatures à un poste d’enseignants du second degré à profil particulier en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna - rentrée scolaire australe de février 2010 (http://www.education.gouv.fr/cid49849/menh0901011v.html).
Les demandes doivent être formulées exclusivement au moyen de l'imprimé portant la mention « rentrée scolaire 2010 » ( http://media.education.gouv.fr/file/45/68/5/dossier-candidature-postes-nouvelle-caledonie-wallis-futuna-2010_128685.pdf). Il devra obligatoirement être imprimé au format A4. En outre, les candidats appuieront leur candidature par un dossier comportant toutes indications et informations utiles relatives à leurs compétences professionnelles et susceptible de démontrer leurs capacités à assurer l'enseignement du ou des postes demandés.
Les dossiers revêtus de l'avis du chef d'établissement seront transmis obligatoirement en deux exemplaires au ministère de l'Éducation nationale, bureau DGRH B2-2, Cellule COM, 72, rue Regnault, 75243 Paris cedex 13, au plus tard dans les 15 jours qui suivent la date de la présente publication.
7. Action de formation continue destinées aux enseignants en fonction dans les établissements d’enseignement français à l’étranger – session 2010
Des actions de formation continue à destination des personnels qui enseignent dans des établissements d'enseignement français à l'étranger, qu'ils soient en gestion directe, conventionnés ou simplement homologués, seront organisées par le MEN du mardi 9 mars au jeudi 18 mars 2010 dans l'académie de Créteil.
Les modalités figurent dans le BOEN n° 45 du 3 décembre 2009.
Ces actions, d'une durée de dix jours chacune s’adressent, pour le second degré, à une cinquante d’enseignants de collège et lycée (enseignants non titulaires français ou étrangers et aux titulaires résidents qui exercent depuis plusieurs années dans des établissements d'enseignement français à l'étranger) dans les disciplines suivantes : lettres, mathématiques, histoire-géographie, physique-chimie et conseillers principaux d'éducation.
Les personnels qui désirent participer à ces actions de formation devront compléter une fiche de candidature téléchargeable sur le site de l’AEFE www.aefe.diplomatie.fr (rubrique : le fonds documentaire ; titre : stages DGESCO)
Le candidat devra remettre une fiche papier en deux exemplaires à son chef d'établissement. Les candidatures doivent être transmises par voie hiérarchique, avec avis du chef d’établissement et du conseiller de coopération et d'action culturelle,
Ces fiches devront parvenir au bureau DGESCO A 1-6 et à l’AEFE au plus tard le vendredi 18 décembre 2009.
8. Postes susceptibles d’être vacants au ministère de la Défense
La liste des postes susceptibles d'être vacants à la rentrée scolaire 2010-2011au Collège Robert Schuman de Donaueschingen (ministère de la Défense) est parue au BOEN du
Sont susceptibles d’être vacants pour le second degré un poste de certifié d’Allemand, de SVT, de mathématiques - spécialisé réseau informatique,de sciences physiques, et un poste de… certifié « Français allemand musique » ! Il est par ailleurs spécifié qu’un « complément de service pourra être demandé aux professeurs ». La durée de détachement est fixée à trois ans, éventuellement renouvelable une fois pour une durée équivalente.
Le dossier de candidature est à demander au : service de l'enseignement des forces françaises et de l'élément civil stationnés en Allemagne (SEFFECSA), www.seffecsa.net. Le dossier, dûment rempli, doit parvenir en retour au SEFFECSA, par la voie hiérarchique, pour le 1er février 2010 au plus tard.
1. Stage
à Budapest
Cette année, la rencontre des sections
Europe du SNES/FSU s’est tenue à Budapest les 12 et 13 novembre 2009. Ce stage
a été particulièrement apprécié par les participants. Ceci est dû avant tout à
l’accueil et à l’organisation du stage par la section de Budapest et
singulièrement par son secrétaire. Notamment, sa ténacité pour rassembler le
maximum de sections a été payante : 17
sections ont répondu à l’appel (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie,
Espagne, Grèce, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal,
République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie et Serbie).
Comme les années précédentes, ces deux
journées ont été très (trop ?) denses.
Le tour de table a donné l’occasion aux
représentants des sections d’exprimer la situation particulière de leur
établissement et de rappeler certaines règles ou droits statutaires.
Clairement, il apparaît que l’encadrement de certains petits établissements
d’Europe sont le lieu où les personnels d’encadrement semblent le plus ignorer
les règles dont ils devraient être eux-mêmes les garants. Est-ce là la marque
de l’incompétence ou celle de l’autoritarisme d’un chef d’établissement qui se
croit loin de sa hiérarchie ? Parfois les deux ? Il est certain que les représentants
SNES-SNEP/FSU de ces sections, grâce à leur implication, aux liens tissés,
notamment lors de ces rencontres avec les autres sections d’Europe et avec le
SNES HDF, sont les garants du respect de la règle dans les instances
locales. Ils sont aussi les acteurs
premiers des revendications au sein de leur établissement. Les sections
présentes ont exprimé des revendications en matière d’ISVL et ont fustigé le
mépris affiché par la direction de l’Agence à ces demandes légitimes. Ainsi, en
République Tchèque, l’action menée l’an dernier a été prolongée par un courrier
à
Une grande partie du stage a été consacrée
à la situation actuelle de l’AEFE et à son avenir. A cette occasion, nous avons
eu le plaisir de recevoir un conseiller à l'Assemblée des Français de
l'étranger. Les participants ont apprécié les échanges avec un regret : faute de temps, ils furent assez brefs. Une fois
encore, les représentants des sections ont déploré le refus politique de donner
à l’AEFE les moyens de ses missions d’éducation. Les discussions ont surtout
porté sur la situation des personnels et notamment l’avenir des personnels
détachés. Il faut dire que quelques jours plus tôt, le HDF recevait un courriel
reprenant les propos de
Une part importante du travail préparatoire
au stage avait concerné la situation des recrutés locaux qui est une
préoccupation essentielle des représentants SNES-SNEP/FSU. L’intensité des débats autour des nombreuses
autres questions abordées n’a pas permis sur ces deux jours de réaliser une
véritable synthèse des situations locales.
Ce stage doit en effet être l’occasion de partager des revendications,
des modes d’action, des expériences. Cependant lors de ces deux journées, il a
été souvent question des perspectives d’action et d’organisation des sections à
l’échelle européenne.
Comme l’an dernier, le prochain stage
Europe est déjà planifié.
2. Heure mensuelle d'information à Varsovie
Une heure mensuelle d'information syndicale
s'est déroulée le 23 novembre en présence d'un responsable du SNES Hors
de France.
Les collègues ont évoqué :
-les rapports très difficiles y compris
humains qu'ils entretiennent avec le chef d'établissement et ses interventions
dans le domaine pédagogique ;
- l'influence des fluctuations de la
monnaie sur l'avantage familial ;
- la chute du pouvoir d'achat des recrutés
locaux.
Des pistes d'action ont été dégagées pour
trouver des solutions à tous ces problèmes
Roger FERRARI
Secrétaire national chargé
des questions hors de France,
Annie DELPORTE, Henri-Jean NOURI,
Patrick SOLDAT, Laurent PICARD
Membres du Secteur Hors de France.
RF/AD/HN/PS/LP
Annexe
CA AEFE : taux de
participation